Bonnes résolutions et vie professionnelle, retrouver du sens

Après une année aussi difficile, inattendue et compliquée que 2020, comment se fixer des priorités ? Comment dépasser ces vœux pieux très souvent abandonnés dès le mois de février ? Et passer à de bonnes résolutions utiles en 2021, avec des objectifs réalistes ? Les premiers jours de l’année 2021 peuvent être, pour une fois, l’occasion de se poser les bonnes questions et lier enfin bonnes résolutions et vie professionnelle, pour en retrouver le sens.

Des bonnes résolutions utiles pour affronter une année incertaine

Selon l’essayiste et psychanalyste Claude Halmos, les traditionnelles bonnes résolutions de début d’année pourraient être particulièrement pertinentes en 2021. En effet, si ce début d’année est marqué par l’incertitude – à tous niveaux – se fixer des objectifs pourrait nous permettre de mieux l’affronter. Certes, nous ne pouvons pas, pour la première fois, envisager une nouvelle année comme une possibilité de renaissance. Car les inquiétudes qui pèsent sur la santé et sur l’économie plombent un ciel déjà bouché par les conséquences mondiales et individuelles de la pandémie. Et justement, l’occasion nous est peut-être donnée de revoir nos objectifs professionnels non pas à la baisse mais à l’aune de nos besoins et de la réalité. « C’est à dire à partir, non pas de ce que nous rêverions d’être, mais de ce que nous avons besoin d’être, pour affronter la réalité actuelle. » Et c’est bien en prenant le temps de se poser et de réfléchir, durant les tous premiers jours de l’année, que nous pourrons trouver de quoi nous soutenir pour affronter les incertitudes de l’avenir immédiat.

Pourquoi n’arrive-t-on pas à tenir nos résolutions ?

Selon un sondage Qapa réalisé en janvier 2019, 85% des Français avouent être totalement incapables de tenir leurs bonnes résolutions. Alors même que nous sommes plus de 90% à en faire une liste en début d’année. Mais alors pourquoi cet échec généralisé ? D’abord parce que les bonnes résolutions relèvent surtout de la déclaration, plus que de l’intention véritable. Et qu’elles cachent souvent une autre réalité que celle que nous nous avouons. Aux autres et à nous-mêmes. Ainsi, bonnes résolutions et vie professionnelle font rarement bon ménage.

Des priorités mesurées, mesurables, et aidées

La première des choses à faire est donc de dresser une liste de ses priorités réelles. Qu’il s’agisse de retrouver du sens, de se reconvertir, de changer de poste ou de prendre un poste. Ensuite, il faut les hiérarchiser car trop de résolutions tue l’efficacité. Enfin, il faut bien évidemment les assortir d’un programme avec des objectifs précis et des étapes. Si vous voulez être vraiment efficace, faites-vous aider par un(e) professionnel(e) du coaching, qui vous aidera à faire le tri de vos priorités réelles. Et à mettre au point un programme réaliste et mesurable. Qui vous permettra enfin de lier bonnes résolutions et vie professionnelle épanouie.

Retrouver du sens, analyser pour valoriser

Avec les événements de 2020 et la valorisation des métiers utiles, de la première ligne, chacun(e) s’est interrogé(e) sur le sens de sa vie professionnelle. Pour ne rien arranger, le télétravail a créé une nouvelle distance avec l’entreprise et avec les collègues. Sans parler de la fatigue inhérente au mélange vie privée et vie professionnelle. Comment, dans cette conjoncture, faire coïncider bonnes résolutions et vie professionnelle ? D’abord en analysant notre situation. Faire un bilan, non seulement de l’année écoulée, mais aussi de l’ensemble de vos missions. Cela permet de prendre du recul. Et de faire la liste de tout ce qui vous a satisfait(e) dans votre structure. Dressez tout simplement une liste, des points positifs et négatifs. D’abord en vrac, car ce qui est le plus important viendra en premier. Quitte ensuite à regrouper les idées par typologie. Vous pouvez ainsi regrouper les aspects personnels, collectifs, relationnels, financiers….A partir de cette liste, vous pourrez ensuite travailler deux aspects. D’une part prendre les aspects positifs. Et vous fixer comme objectif de les développer. D’autre part, les aspects négatifs doivent être examinés. Pour déterminer s’ils sont modifiables ou non. Enfin, si la liste s’avère très déséquilibrée, c’est qu’il est temps de vous poser la question du changement de cap. Du changement d’entreprise si les problèmes sont relationnels ou structurels. Ou de changer de métier si les problèmes relèvent de la satisfaction personnelle. Il sera alors temps d’envisager une reconversion.